Mon histoire DAAD : Laurence McFalls

Dans le cadre de quel programme du DAAD avez-vous bénéficié d’un soutien ?
Au cours de ma carrière universitaire, j’ai eu la chance de recevoir trois bourses de séjour de recherche du DAAD, mais le DAAD a été l’un des commanditaires fondateurs du Centre canadien d’études allemandes et européennes de l’Université de Montréal par le biais de son programme de soutien aux centres d’études allemandes et européennes. J’ai été membre du corps professoral affilié à ce centre et son directeur pendant un certain nombre d’années.

Lorsque vous pensez à votre expérience du DAAD, y a-t-il des histoires, des souvenirs ou des réflexions qui vous viennent à l’esprit ?
Si le programme de séjour de recherche pour les professeurs a été essentiel pour maintenir mes contacts de recherche en Allemagne, je tiens tout particulièrement à remercier et à féliciter le DAAD de manière plus générale, mais aussi spécifiquement, en ce qui concerne son financement de son réseau de centres d’études allemandes et européennes, pour son libéralisme généreux. À une époque où les organismes de financement du monde entier attachent de plus en plus de conditions au financement de la recherche tout en imposant ou en décourageant certains sujets de recherche, le DAAD s’est toujours montré non seulement ouvert, mais aussi encourageant, à la recherche libre, fondamentale et critique en études allemandes et européennes au sens le plus large. Le DAAD peut être sûr qu’un tel libéralisme intellectuel a à la fois établi une communauté d’érudits farouchement fidèles au DAAD et reconnaissants envers l’Allemagne, ainsi qu’une vitalité de recherche qui n’aurait pas existé si le DAAD avait essayé d’orienter la recherche.Je sais que mon commentaire reste au niveau de la généralité, mais je le base sur 35 ans d’étroite collaboration avec le DAAD, avec plus d’une douzaine de DAAD-Dozenten à l’Université de Montréal, et avec d’autres chercheurs en études allemandes à travers l’Amérique du Nord qui partagent tous ma gratitude. Puisse le DAAD poursuivre sur sa voie libérale pour le siècle à venir de ténèbres qui nous enferment.
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à votre expérience du DAAD en Allemagne ?
Un pied-à-terre sur la scène académique allemande. J’ai l’impression de mieux connaître la communauté savante en Allemagne qu’en Amérique du Nord.
Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur votre carrière ? Votre vie ?
Mes recherches et ma carrière n’auraient jamais été centrées sur les penseurs allemands et les problématiques allemandes sans le soutien et les encouragements répétés du DAAD. Son financement du CCEAE de l’Université de Montréal a également garanti que de nouvelles générations d’étudiants et de collègues ont été attirées par l’Allemagne et les études allemandes.
Y a-t-il quelque chose que vous auriez aimé savoir avant d’aller en Allemagne ?
Oui, à quel point le DAAD est important non seulement dans l’académie allemande, mais dans le monde entier. J’espère que ces célébrations du 100e anniversaire attireront davantage l’attention sur la manière calme et discrète du DAAD.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune chercheur qui envisage de postuler à un programme DAAD ?
Allez-y ! Vous ne regretterez rien (sauf peut-être la difficulté d’utiliser le portail de candidature DAAD….)